Comme j'aime

Ne pourrais-je donc jamais adhérer à l’idée

Que pour aimer vraiment il faut être fidèle ?

Que la moindre tromperie avilit l’être aimé

Que pour être réel l’amour n’est pas pluriel 

 

Mais dans mon cœur l’amour n’est pas enfant unique

Je partage mon âme autant que mon physique

N’en déplaisent à ceux obsédés d’idéal

J’aime profondément mais loin de leur morale

 

Je n’octroie à personne le droit de me juger

Au nom de quelle loi serais-je donc coupable ?

A celle de la vertu je n’ai pas démérité

Tous mes serments d’amour sont justes et recevables.


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