Pour que sur un de tes soupirs, la pensée de moi
S’étire un peu jusqu’au désir, je ferais n’importe quoi
Pour un jour dans ton regard posé sur moi
Voir naître un rien presque un égard, je donnerais je ne sais quoi.
Pour sous ma main dans un frisson, enfin ta peau
Plus brûlante sous mon rayon, je trahirais mes idéaux.
Je ris, je danse dans tes contrées, je fais la roue
Je meurs un peu dans chaque baiser, là, sur ta joue.
Que mesures-tu de mon supplice, mon rêve fou,
Te serait-il quelque délice, un plaisir flou?
N’as-tu rien vu de l’espérance, entre tes bras
Déposer enfin mon silence, te dire tout bas
Mes heures avides de tes hanches quand toi et moi
Deux oiseaux sur la même branche, ivres d’émoi,
Nous faire destin de la jouissance, nos corps siamois
Mais je m’égare, je m’éternise, je m’apitoie…
Pour venir chanter dans tes songes, je me fais belle,
Pour qu’un beau soir enfin tu plonges, dans mes dentelles,
Je tendrai des pièges tout autour, de tes prunelles
Te cernerai de mes atours, devenir celle
Lumière de phare sur tes errances, tu rentres au port
Te mettre au rythme de ma cadence, mêler nos corps…
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