Je crois au temps qui passe sur les choses et les gens
À la lumière du jour qui se lève doucement
Je crois à l’eau du fleuve qui coule lentement
Tôt ou tard elle arrive, se jette dans l’océan.
Je crois même à l’amour sur un prochain printemps.
Je suis pour que l’on laisse les fleurs en bouton
Éclore leur promesse à la bonne saison
Je suis pour ce qui dure plus longtemps qu’un rayon
De soleil ou de rire furetant à mes jupons.
Je suis pour les semailles, les labours les moissons.
Je dis que la patience invite le sentiment
Qu’elle porte en elle la source de tous nos firmaments
Je dis qu’on peut valser sur des sables mouvants
Délesté de nos hâtes par le porté du vent
Je dis que tout sera qui en mérite le temps.
J’aime du monde la paresse, la douceur de coton
D’un matin de tendresse, l’ offrande du frisson
J’aime tout ce qui caresse, le rythme des chansons
Qu’on danse sans vitesse, tenté par l’abandon.
J’aime le soleil de juin qui fait les jours si longs…
Écrire commentaire