Je sais la guerre, les enfants dans la mer
Le bruit des bombes au loin qui frappe à tes écrans,
Bien sûr cet homme en bas qui dort sur des cartons
Tes sourires se fissurent, tu vis comme à tâtons.
Dans la noirceur du monde, le chagrin en torrent
Inonde tes paupières de larmes ordinaires.
Tu pleures sur la banquise qui fond et qui s’épuise
Tu pleures sur la forêt, tu pleures dans le désert,
Tous les malheurs des hommes sur lesquels ta misère
Refuse de s’endormir d’un sommeil consolant.
Tu cherches dans la nuit des raisons d’espérer
Pour ce monde de violence un avenir de paix,
J’entends dans tes silences ton coeur insatisfait.
Mais puisque nous sommes là donne-moi un baiser
Penche-toi un peu vers moi, nous pourrions nous aimer…
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