L’amour c’est comme un jeu
Ça joue avec le feu
Ça nous tresse des guirlandes
Au plein coeur de l’été
Ça crie, ça nous décoiffe
L’amour c’est nous en mieux
Ça parle toutes les langues
Le catalan, l’hébreu
L’amour ça dégringole
Ça gravit tous les cols
L’amour ça vagabonde
Les bruns, les rousses, les blondes
L’amour ça s’éternise ou ça file à Venise
Ça tombe sur le voisin ou sa femme l’air de rien
L’amour ça papillonne
Les pulpeuses, les garçonnes
Et puis ça s’affranchit de tout ce qu’on en a dit
L’amour c’est pour toujours, jusqu’en fin de semaine
Ça peut même faire un tour jusqu’à l’année prochaine
L’amour c’est haut en flammes
Ça nourrit tous les drames
Ça rend les hommes fous, les envoie à l’écrou
Ça fait pleurer les femmes, ça leur fait des enfants
L’amour ça fait plonger, ça fait toucher le ciel
On se croyait mortels, voilà qu’on a des ailes
L’amour ça dégoupille tous nos petits défauts
Ça nous fait froid, ça nous fait chaud
L’amour ça nous éparpille
Le coeur, la tête et puis les reins
Ça nous interpelle les papilles et aussi la pointe des seins
L’amour c’est l’Italie, c’est là-bas, c’est ici
L’amour c’est n’importe où, c’est nulle part, c’est partout
L’amour ça éclabousse, ça tâche, ça fait de la mousse
Quand on en a fait le tour, ça repart pour un tour
L’amour c’est un boomerang ou bien un cerf-volant
Ça revient chaque jour ou ça part dans le vent
L’amour ça n’a pas d’âge, de couleur ni de dieu
Ça joue à la marelle, ça fait le ciel tout bleu
C’est doux comme la soie même si ça pique un peu
L’amour ça se frissonne, ça se goûte, se respire
Ça glisse sur la peau, ça coule dans le dos
Ça nous remplit la bouche d’un goût de croissant chaud
L’amour ça se dessine, ça se chante, ça se mange
Parfois ça se devine derrière un verre de trop
Parfois on l’imagine dans le son d’un alto.
L’amour c’est pire que tout, on n’en voit jamais le bout…
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