J’aime tout ce qui frôle,
Je veux ta soie sur mes épaules.
Je veux que tu me frissonnes, tu t’abandonnes
Que tu fracasses mes doutes et mes certitudes,
Je veux que te frottes le coeur à ma peau,
Que tu fredonnes à mon oreille des mots, des mots…
Je veux avoir froid pour que tu me réchauffes
Sur mes frimas, je veux tes bras.
J’aime ce qui frémit
C’est pas encore mais ça arrive,
Je veux que tu frappes à mon amour, à mon désir
Que dans mon cou tu libères ta frustration.
Je veux des fruits à cueillir sur ta bouche
Des framboises roses comme ce qui monte à mon front.
Sur ma frimousse je veux que tu poses l’éternité.
Je veux que ça frise dans ton regard posé sur moi…
J’aime tout ce qui fraude
Avec la vie et ses fredaines
Je veux des frasques qui nous chavirent comme des bourrasques.
Je veux que tu me fripes, que tu me froisses et me défroisses
Que tu t’allonges à côté de ma fragilité.
Dans la fraîcheur de mes fragrances, je veux que tu respires
Je veux qu’on franchisse les frontières de l’hésitation,
Qu’on fraternise au-delà de nos émotions.
J’aime quand ça frime
Un peu, beaucoup mes illusions
Je veux ta fringale repue par ma fréquentation,
Ta frénésie comme une réponse à mes frictions.
Je veux que tu fronces des yeux sur mes frivolités
Que tu renonces à consoler d’autres frilosités
Que tu caresses comme une fresque mes aspirations.
Je veux sur tes friches faire pousser mes friandises
Et plus que tout je veux que tu freines mes démissions…
Écrire commentaire