C’est pas vraiment que je sois jalouse
Mais tes jambes d’un mètre douze
Va les promener ailleurs
Qu’autour de l’élu de mon coeur.
Ta frimousse de nymphette
Je vais lui faire sa fête
Si je te prends à rôder
Du côté de mon taulier.
Toi la princesse au petit cerveau
Retourne jouer à tes cerceaux
Ce prince n’est pas fait pour tes hanches
Va te chercher une autre branche.
Toi la si fraîche divorcée
Retourne vite dans ton quartier
Avant que je rage, que j’ envisage
De t’offrir le billet de ton dernier voyage.
Toi la voisine toujours avenante
Si tu allais planter ta tente
Sur l’autre versant de l’horizon
Avant que je perde toute raison.
Toi la touriste peau dorée
Ton short à paillettes frangé
Si tu lui colles sur la rétine
Tu vas goûter ma chevrotine.
C’est pas que je sois possessive
Disons seulement un peu rétive
À l’idée de mon héros
Trop près d’une autre peau.
J’ai la nature prêteuse
Plutôt genre généreuse
T’as besoin de ma voiture,
La clé est sur le mur.
T’as pas encore manger,
Reste donc pour dîner.
T’as froid, tiens prend mon pull,
En attendant la canicule.
Tu sais pas où dormir,
Sur mon sofa va te blottir.
Il te faut de la monnaie,
Sers toi dans mes billets.
Par contre si ton idée,
C’est de venir te frotter
L’air de rien, par hasard
Au feu de mon hussard,
Il vaut mieux que tu saches
Je suis bonne à la hache
Sur le cou des poupées
Bienvenue, tu peux entrer.
Quant à toi mon amour
Tu perds rien pour attendre
Dès que j’aurai fait le tour
De ta carte du tendre
Je rentre, je ne traînerai pas
Et je m’occuperai de ton cas…
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