Si tu savais

Si tu savais mon coeur comme le goût du malheur

Ça colle à la rétine, au coeur et aux papilles.

Ne te ressers pas, laisse passer ce plat

Il n’est pas fait pour toi,

Il n’est fait pour personne

Il prend, jamais ne donne.

Eloigne toi de sa rive qui n’est qu’une dérive.

 

Si tu savais mon ange comme la vie est étrange.

De toutes ses promesses, on se fait des ivresses

Des étoles pour l’hiver, de l’azur sur la mer.

Mais jamais rien ne dure,

Nos rires filent dans le vent

Autant que nos tourments.

À peine a-t-on pris froid que le printemps est là.

 

Si tu savais mon âme comme l’imminence du drame

Jalonne notre parcours, alors de chaque jour

Fais toi une victoire, un sourire sur ton soir.

Pour peu que tu le veuilles

Le bonheur se mérite

Même s’il passe si vite,

Quand il frôle tes doigts, saisis le, accroche toi.

 

Si tu savais ma douce comme la vie éclabousse

Nos moindres certitudes, nos belles habitudes.

Rien ne sert d’avoir peur des sursauts de ton coeur

Car le temps passera 

Sur tes peines et tes joies.

Sache qu’à chaque fois

Qu’une larme t’inonde ce n’est qu’une vagabonde…


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