À force de larmes j’ai bu mon amour
À force de voir le mal tout autour
À force de l’écho d’un cœur qui cogne
Sur le mien terrorisé qui murmure.
J’ai cru qu’il fallait laver à grande eau
Mes souvenirs pour aimer de nouveau
J’ai frotté si fort, trop jusqu’au remords
Je croyais bien faire, j’ai éteint la
flamme.
Il ne reste plus de mes sentiments
Que la peur et le désenchantement
Et l’envie inavouée de vite rentrer
Au calme de ma vie d’avant ta peau.
Si je me noie à ta voix qui m’enchaîne
C’est loin de toi que mon esprit m’entraîne
Il a compris avant mon cœur d’enfant
Qu’il n’a rien à cueillir dans ton jardin.
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