C’est vrai qu’il est ton père
Ça lui donnait pas le droit
De poser la misère
Qu’il s’est permis en toi
Bien sûr qu’elle est ta sœur
C’était pas une raison
Pour te piquer le cœur
Ton rêve, ton ambition
C’est vrai qu’elle est ta mère
Mais ce n’est pas pour ça
Que tu dois nier l’enfer
Ses gifles au bout des doigts
Bien sûr c’est ton cousin
Et alors ça change quoi?
À tes larmes de gamin
Qui coulent encore parfois
Je sais c’est ta famille
Tu ne l’as pas choisie
Mais ton cœur en guenilles
Ne leur doit que mépris
Pardonne si tu veux
Mais ne gâche pas ta chance
D’être quand même heureux
Loin des bruits de l’enfance
Pardonne si tu peux
Ou sinon c’est pas grave
Mais ne fais jamais d’eux
Une chose qui t’entrave
Car tu ne leur dois rien
D’autre que la vengeance
D’être parmi les chiens
Une fleur de vaillance.
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